Mardi soir, 3.190.000 personnes ont regardé Koh-Lanta : La Revanche des 4 Terres. Les 24 candidats ont dû, comme dans les 26 aventures précédentes, préparer leur “sac aventure”. Si un candidat devait faire un “What in my bag ?” (ndlr : une vidéo dans laquelle les influenceurs présentent le contenu de leur sac sur les réseaux) la liste serait courte. Pourtant, Julien Magne le directeur général d’Adventure Line Productions (la société de production qui produit l’émission) est fier d’avancer que les candidats restent libres quant au choix des vêtements. À tel point qu’une candidate a déjà ajouté à son “sac aventure” “deux strings ficelles”. Mais la production était là pour “la faire réfléchir un peu : Est-ce que pour passer 40 jours assise sur le sable, c’était la meilleure option qui soit ?» poursuit Julien Magne dans un article du Parisien qui tire son nom de ladite anecdote.
Que les candidats choisissent “maillot de bain blanc avec option poutre apparente”, pour paraphraser notre collègue du Parisien, ou un bikini violet électrique tout est permis tant que “pour les femmes, il n’y a pas de maillot une pièce” ajoute le directeur général. Ne faut-il voir aucun rapport entre l’interdiction du maillot de bain une pièce pour les femmes et la société patriarcale dans laquelle nous vivons ? Julien Magne l’assure : cette décision a été prise dans un souci “d’équité”. Autoriser le maillot de bain une pièce pour les femmes viendrait “ presque à [autoriser] un tee-shirt supplémentaire” pour ces dernières. Pourtant, les shorts de bain ne sont pas proscrits pour les hommes.