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Lysistrata Média

Un tampon pour dépister des maladies

Valentina Milanova est partie de constats simples : malgré les récentes avancées en santé féminine, les rendez-vous médicaux ont encore des délais importants, les médecins sont peu formés sur les hormones féminines, et des tests se limitent à certaines maladies. Cette chercheuse en santé gynécologique a donc créé un tampon diagnostic avec la start-up britannique Daye.

Le test devient accessible chez soi en insérant le tampon, puis en envoyant à un laboratoire via un kit fourni. Les résultats, obtenus en quelques jours, sont disponibles en ligne. En cas de papillomavirus (HPV) à risque élevé, une consultation avec des spécialistes est proposée. Le tampon permettrait notamment de réduire les coûts pour le système de santé, d’améliorer le confort et de renforcer l’éducation sur la santé intime.

Cela offrirait également une surveillance précise et régulière des infections mais aussi des changements hormonaux, alors que de nombreuses maladies ne sont testées qu’en cas de symptômes. S’il n’est pour l’instant pas disponible en France, cela pourrait bien donner l’idée à d’autres entreprises. Seul frein pour le moment : son coût.