Qui a dit que le surf ne pouvait pas être inclusif et festif ? Du 12 au 14 septembre aura lieu à Biarritz, le Queen Classic Surf Festival. Loin de l’image hétéronormée du surfer blond, chill et surtout viril, le festival invite les fans de planches à venir surfer la vague, et ce, peu importe l’âge, le niveau ou le genre. L’une des trois fondatrices du festival, Aimée Arramon-Tucoo, est revenue pour le quotidien Sud-Ouest, sur le manque de représentations des femmes dans le surf. “L’industrie a toujours été très normée, avec beaucoup de stéréotypes. La fille blonde, un peu mannequin, qui répond à des critères très précis de beauté”. Ce à quoi on pourrait ajouter “bronzée” et “sûrement australienne”. Pourtant, le surf est originaire des îles du Pacifique, et ses adeptes sont loin des stéréotypes véhiculés, notamment par les Beach Boys.
Pour rappeler que l’amour de la planche appartient à tous, sans distinctions, le Queen Classic Surf Festival est bien plus qu’une compétition de surf. Cette cinquième édition s’ouvre sur “Surfhula”, le numéro de hula-hoop représentant la culture surf. Puis, entre deux DJ set et un débat autour de Sorcières de Mona Cholet, c’est tournoi de Bras de Fer organisé par le Club de Surf Queer, atelier sur l’érosion des côtes basques ou encore spectacle de Batucada Feminista. Bref, quand le surf sort des stéréotypes hétéronormés, ça donne un moment de partage inclusif où corps et esprit sont en harmonie avec la nature.