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Lysistrata Média

Cinéma : quand la femme se libère, le consentement se démocratise  

Finis l’éternel “bad boy” qui après un pari débile avec ses copains va comprendre (après 1h de film) que derrière ses lunettes, l’intello du lycée cache la femme de ses rêves. Aujourd’hui, la protagoniste de la comédie romantique fait ce qu’elle veut. Qu’elle ait des relations avec des hommes bien plus jeunes qu’elle, enchaîne les rencontres ou tombe amoureuse de son voisin et ami d’enfance, elle pose ses limites et ose montrer ses envies comme ses peurs. Et quand la femme prend le lead de la relation, la question du consentement se démocratise.

Closer, le dernier film Amazon, reprend les clichés du genre sans pour autant oublier la question du consentement. On y suit la relation de Dallas qui vise une bourse de danse pour la fac et Drayton quaterback vedette du lycée. Drayton, s’assure, d’une simple question : “tu es sûre de toi ?”, que tout est ok avant de passer à l’acte. Dans une société post METOO, il est de plus en plus courant de voir des scènes dans lesquelles le consentement est demandé. Et que ça fait du bien quand il est explicite !

Cette question du consentement vient même briser le quatrième mur à travers les coordinateur.ices d’intimité (qui sont, il faut l’admettre, le plus souvent des femmes). Elles apparaissent depuis quelques années sur les plateaux de tournage. Leur but est de s’assurer que le respect du scénario n’empiète pas sur le consentement des acteurs.

Comme Bridget Jones dans le dernier volet de la saga, en salle depuis hier, n’ayons pas honte de nos envies les plus osées et nos coups de cœur les plus fous (tant que consentement il y a) !