Vous l’avez sûrement entendu à la radio, lu dans la presse ou vu sur les réseaux sociaux : samedi 8 mars marquait la journée internationale de lutte pour les droits des femmes. Pour l’occasion, les associations et les syndicats réunionnais se sont réunis devant la préfecture de Saint-Denis, au nord de l’île, pour défiler. L’association féministe “Femmes 974” était notamment présente. Avec elle, des pancartes telles que “8 mars : pas de fleurs, mais des droits”. Pancarte qui rappelle que le but de cette journée n’est pas de célébrer la femme, mais les luttes féministes et de se rappeler que les droits des femmes ne sont ni vieux, ni absolus. Pour les organisateurs de l’événement, « Jamais à La Réunion, autant d’associations, collectifs et syndicats ne se sont coordonnés pour organiser une manifestation commune à cette occasion ».
Face à la montée de l’extrême droite à travers le globe, cette journée dépasse la lutte pour les droits des femmes et les minorités de genre pour s’inscrire dans un mouvement anti-fasciste ajoutent les organisateurs auprès de Réunion la 1ère. Mais la journée ne s’arrête pas là. La quatrième édition de Fanm’ ansanm’ a célébré les droits des femmes à la Ravine des Cabris au Nord-Ouest de l’île. Au programme : défilé et fanfare, initiation à la zumba, témoignages de femmes et Dj set ambiance années 80.
Au sud de l’île, Réunion la 1ère et le théâtre des Sables ont, quant à eux, organisé une soirée spéciale pour l’occasion. Pendant 90 minutes, Emmanuelle Ivara, Médérice et Aïssya, trois voix féminines du Séga (musique traditionnelle réunionnaise) se sont produites à L’Étang-Salé. La soirée était aussi un hommage aux victimes du cyclone Garance qui a frappé l’île de La Réunion le 18 février dernier.
Du nord au sud et de l’ouest à l’est, La Réunion s’est mobilisée pour la lutte pour les droits des femmes. Une lutte pour laquelle il reste encore un long chemin à parcourir partout sur la planète.