Le 18 octobre, à l’occasion de la Journée mondiale de la ménopause, le ministère de l’Accès aux soins a annoncé le lancement d’une mission parlementaire sur cette dernière. Cette mission, confiée à la députée Stéphanie Rist et dont les conclusions sont attendues au printemps 2025, s’est fixé trois objectifs :
Mettre en avant les symptômes et conséquences sur la vie des femmes
Renforcer la prévention
Éclairer le gouvernement sur la prise en charge.
En termes d’éclairage, il va y en avoir du travail.
Vertiges, bouffées de chaleur, irritabilité… la plupart d’entre nous pensent savoir de quoi il s’agit. Si le sujet concerne pas moins de 14 millions de femmes en France, il reste pourtant tabou et rempli d’idées reçues. Non, la ménopause ne signifie pas “perte de féminité” et ne concerne pas seulement les femmes de plus de 50 ans. Si 20 % à 25 % des femmes ménopausées souffrent de troubles sévères affectant leur qualité de vie, 20 % n’ont aucun symptôme. Qui dit symptôme ne dit pas forcément maladie et la ménopause n’en est pas une ! D’ailleurs, les symptômes prêtés à la ménopause arrivent pendant la phase de préménopause et varient d’une femme à l’autre.
Que ce soit à travers un mode de vie sain ou des traitements non-hormonaux (demandez conseil à votre médecin), les symptômes de la ménopause peuvent être soulagés. Mais la première chose à faire ne serait-elle pas de se sentir comprises et accompagnées ? On a tous une mère, une sœur ou une amie qui est déjà passée par là où est en plein dedans. Alors, n’hésitons plus à en parler pour briser le tabou qui l’entoure.