Le 25 novembre est la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Selon les chiffres de l’ONU, en 2023, “au moins 51 100 femmes ont subi une violence de genre qui s’est achevée par leur assassinat, perpétré par leur partenaire ou des membres de leur famille”. Cela signifie qu’une femme a été tuée toutes les dix minutes, dans le monde.
Pour tenter de lutter contre les violences sexistes et sexuelles, l’organisation Nous Toutes, et près de 200 associations et personnalités, appellent à manifester ce 23 novembre dans toutes les villes françaises. Le pays ne fait malheureusement pas exception en matière de violences faites aux femmes. Selon le collectif, “depuis l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron, nous décomptons déjà plus d’un millier de féminicides”. Des chiffres alarmants qui s’accompagnent d’une hausse de 10 % du nombre de victimes de violences conjugales, entre 2022 et 2023. La très grande majorité sont des femmes (85 %), alors que les mis en cause sont le plus souvent des hommes (86 %), selon les chiffres du ministère de l’Intérieur.
Nous Toutes appellent par ailleurs à une hausse des moyens alloués à la protection et à la prise en charge physique, psychologique, économiques et sociales des victimes. Mais également à une augmentation des budgets pour les commissariats et les gendarmeries, chargés notamment de l’accompagnement dans les dépôts de plainte.